Comment Léa (Populence Academy) transforme un repas en opportunité : méthode, réseau et ventes B2B

Comment Léa (Populence Academy) transforme un repas en opportunité : méthode, réseau et ventes B2B

Elle vous apprend à vendre en mangeant (oui, vraiment)

Dans Comment t’as fait ? animé par Julien Hatton, Léa partage une conviction à contre-courant : le repas n’est pas un moment “annexe” de la vente, c’est un levier stratégique, à condition de savoir le conduire. Elle a construit Populence Academy pour former commerciaux, managers et dirigeants à cette compétence relationnelle souvent négligée.

👉 Pour découvrir l’échange en vidéo : https://www.youtube.com/@Julien-Hatton

Le repas : un détail culturel… devenu avantage concurrentiel

En France, faire du business à table fait partie des codes. Pourtant, Léa observe une bascule : le repas est de plus en plus perçu comme une perte de temps ou d’argent, y compris dans les entreprises. Selon elle, c’est une erreur de lecture : un repas bien mené crée les conditions de la confiance, et la confiance reste le socle des collaborations durables.

Ce qui fait “performer” un repas d’affaires, concrètement

Léa ne parle pas de gastronomie pour la gastronomie. Elle parle d’une méthode applicable dans des contextes variés : cocktail, petit-déjeuner, café, déjeuner. Les points qu’elle met au centre : le choix du lieu, le menu, la conversation, la posture, les bonnes manières et surtout l’écoute active. Son objectif : que la convivialité devienne un terrain propice à l’opportunité, sans forcer la vente.

Soft skills et vente émotionnelle : le sujet que trop peu d’équipes travaillent

Léa le dit clairement : à l’heure où l’IA redéfinit des métiers, la compétence durable est relationnelle et émotionnelle. Elle s’étonne que la vente émotionnelle soit encore si peu travaillée dans les organisations, alors même que les décisions d’achat sont fortement influencées par l’émotion.

👉 Pour écouter l’épisode pendant vos déplacements : https://open.spotify.com/show/0Ed1TalrVQ9OIG1wtvbB4u?si=55003d2151d142b0

L’interculturalité : parler la langue ne suffit pas

Autre nuance importante : en business, il y a les mots… et les codes. Léa rappelle que la relation fonctionne souvent en miroir : comprendre la culture, la mentalité et les règles implicites de l’autre devient un élément de différenciation.

Entrepreneuriat : partir “sans réseau” et apprendre à se rendre visible

Le parcours de Léa est marqué par une série de ruptures : quitter une grande maison de luxe, lancer un blog, s’immerger en cuisine, puis enseigner et structurer une offre de formation. Elle raconte aussi le point souvent sous-estimé au démarrage : quand “le produit, c’est vous”, l’absence de réseau et de stratégie se paye cash… sauf si vous apprenez à créer des opportunités.

👉 Vous préférez Apple Podcasts ? https://podcasts.apple.com/fr/podcast/comment-tas-fait-les-rencontres-dentrepreneurs/id1542748891

Réseau : recommandation, clubs d’affaires, BNI… et travail invisible

Léa insiste : le réseau est une clé. Elle cite son adhésion à des clubs d’affaires et l’approche BNI, avec une idée simple : si vous restez dans votre bureau, il est difficile de “tomber” sur les bonnes rencontres. Sur les réseaux sociaux, elle ajoute un point opérationnel : publier n’est qu’une partie du jeu, il faut aussi commenter, interagir, et s’intéresser réellement à ses cibles.

👉 Pour suivre les coulisses du podcast : https://www.linkedin.com/company/podcast-comment-t-as-fait-les-rencontres-d-entrepreneur/

Chiffre d’affaires, cadre et modèle : la question “et maintenant, je fais quoi ?”

Léa partage un indicateur rare : elle réalise environ 150 000 € de chiffre d’affaires annuel avec Populence Academy, tout en expliquant qu’elle se situe dans cette zone où “ça marche”, mais où la question devient : comment scaler sans s’épuiser ?

Son choix : pas de salariés, mais un écosystème et des licences

Sa vision est nette : elle ne veut pas construire une entreprise avec une équipe salariée. Elle préfère un modèle avec des freelances, et surtout une trajectoire de scalabilité via la digitalisation et des licences de formation.

👉 Pour recevoir les prochains épisodes : https://bit.ly/3XDNKcW

Un outil simple pour reprendre la main : le tableau des 24 cases

Enfin, Léa propose un exercice très accessible : dessiner 24 cases (les heures de la journée), colorer ce qui prend du temps (sommeil, travail, téléphone, sport, famille…). Un révélateur immédiat, qui remet les priorités au bon endroit.

Conclusion : la vente se joue aussi dans les moments “hors pitch”

Cet épisode de Comment t’as fait ? rappelle une chose essentielle : la performance commerciale ne vient pas seulement des outils, mais de la qualité de relation. Préparer un repas, écouter, comprendre l’autre, activer un réseau, piloter ses ressources… ce sont des compétences simples, mais exigeantes. Et dans un monde où tout s’accélère, elles deviennent un avantage durable.

Julien Hatton

Fondateur "Comment t'as fait ?"

Entrepreneur depuis plus de 14 ans, je suis passionné d'entrepreneuriat et cherche toujours à comprendre le fonctionnement des choses et comment les autres ont fait.